Historique du secteur français

A l'époque, Berlin était une enclave de l'allemagne de l'Ouest (RFA) dans l'Allemagne de l'Est (RDA).

L'attribution à la France d'une zone d'occupation au sein de l'ancienne capitale du Reich fut décidée lors de la conférence de Yalta, le 11 février 1945. Cette zone couvrait les arrondissements de Reinickendorf et Wedding au nord de Berlin. Les troupes françaises intégrèrent leur secteur le 12 août 1945. Elles quittèrent Berlin en 1994, conformément aux Accords 2+4, signés par les délégations allemandes et les puissances victorieuses du Reich dans le Kronprinzenpalais le 31 août 1990.

Les forces françaises à Berlin

En application du protocole de Londres du 12 septembre 1944, les troupes alliées font leur entrée dans Berlin le 3 juillet 1945. Les premières unités françaises, composées de la 1ère armée, 800 soldats et 60 officiers arrivent avec le général de Beauschesne. Aucun secteur précis ne leur étant affecté, ils obtiendront après une journée l'autorisation du gouvernement anglais, de stationner temporairement à Schulzendorf (quartier de Heiligensee).

Les forces appartiennent à la 1ère division blindée et comprennent le 1er escadron du 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 1er escadron du 9ème régiment de chasseurs d'Afrique, la 1ère compagnie du 1er régiment de zouaves, la 1ère compagnie du 3ème régiment de zouaves, ainsi qu'un premier détachement d'état major

Dans les jours suivants arrivent un compagnie du génie, des éléments motorisés du 49ème bataillon d'infanterie, des blindés du 7ème régiment de chasseurs d'Afrique, une compagnie de transmissions (816ème) et un hôpital de campagne (425ème). Elles ne s'installeront au Quartier Napoléon, ancienne caserne " Régiment Général Goering " qu'à partir de 18 août 1945 car 20 % des bâtiments étaient encore habitables, 40 % endommagés et 40 % entièrement détruits.

Entre juillet 1945 et mai 1947 sont enregistrés vingt arrivées de régiments, compagnies ou détachements, quatorze départs, quatre relèves, deux dissolutions celles des 151ème et 101ème régiments du génie, enfin une constitution celle du 1er régiment du génie.

Le GMFB et le CSFB (Commandement du Secteur Français de Berlin)

Ces troupes françaises sont appelées dès 1945 Groupement des Forces du Conseil de Contrôle (GFCC) ou Groupe Français au Conseil de Contrôle, puis deviennent au sein des trois alliés occidentaux le Gouvernement Militaire Français de Berlin (GMFB). Le général commandant les forces portait jusqu'à la date du 3 octobre 1990, le titre de gouverneur militaire français de Berlin. Ce rôle étant devenu caduc avec la réunification allemande, il portera le titre de Commandant des Forces Françaises Stationnées à Berlin (CFFSB). Il sera assisté dans cette fonction par un état-major qui aura sous ses ordres directs un détachement de sécurité.

La fonction « combat » des forces fût assurée par un régiment d'infanterie, un régiment de l'arme blindée cavalerie et une compagnie du génie. Ces forces forment le Groupement Terre. Les éléments Air sont formés par la base aérienne 165 de Berlin-Tegel.

Le 46ème régiment d'infanterie

C'est en 1644 que naît le 46ème sous le nom de "Mazarin français". Il devient ensuite "Régiment de Bretagne" puis "46ème demi-brigade". En 1763, le maréchal De Saxe créé les premières musiques militaires. Depuis lors, la musique du 46ème R.I participe aux actions du régiment 165 de Berlin-Tegel.

Après le révolution française, le son des fifres et des ses tambourins a entraîné tous les hommes du corps, dont le plus illustre " La tour d'Auvergne " qui fut fait premier grenadier des Armées de la République par Bonaparte 1er consul. Reconstitué en 1944, le régiment renaît de ses cendres lors de la libération de la France et il devient 46ème Bataillon d'Infanterie et reçoit le 11 janvier 1945 son drapeau des mains propres du général de Gaulle. Il est à La Rochelle lorsque intervient l'armistice du 8 mai 1945. Ensuite, il participe à l'occupation de l'Allemagne en Rhénanie de 1945 à 1947 avant de venir occupé Berlin le 4 novembre 1947. Il y assurera les missions de souveraineté puis de protection de la ville.

Durant le blocus son statut change, il devient autonome et forme corps le 25 décembre 1948. C'est un régiment d'appelés, spécialisés dans le combat en zone urbaine. Il sera équipé de véhicules de l'avant blindés (VAB), de mortiers de 120 mm, de missiles antichars Milan et de canons de 20 mm antiaériens. Depuis juillet 1949 la formation musicale fanfare de la 10ème demi-brigade est transformée en musique du corps. Elle s'efforcera de défendre une haute réputation et maintiendra une image de rigueur, de richesse et d'originalité digne de la France à Berlin. La musique du 46ème constituera la section autonome de défense anti-aérienne du corps.

En 1980 et pour la première fois depuis 65 ans, une cérémonie militaire avait été organisée à la Butte de Vauquois (Meuse). Si la musique du 46ème était venue de Berlin à cette occasion, c'est que précisément les musiciens du 46ème payèrent à cet endroit un lourd tribut à la patrie. Au cours de la première guerre mondiale, le régiment après s'être particulièrement distingué sur la Marne, va participer de février 1915 à juillet 1916 à la guerre des tranchées à Vauquois. Tout au long de son séjour, le 46ème fera preuve d'une ténacité exemplaire. Les assauts de la crête de Vauquois se multiplièrent. Français et Allemands passent des mois à quelques mètres les uns des autres, se faisant une terrible et tenace guerre de mines et d'engins de tranchée, sans que jamais aucune progression s'effectue d'aucun côté. Vauquois devient un enfer, les pertes sont cruelles et les tirs de l'artillerie ennemie détruiront à jamais le village.

La musique du 46ème se vit décerner une citation à l'ordre de l'armée qui fût reçue quelques semaines plus tard par son chef Claude Laty, lui-même cité à titre personnel. Le 46ème RI a la garde d'un drapeau qui porte dans ses plis en lettres d'or les batailles de :

ZURICH 1799 - AUSTERLITZ 1805 - LA MOSCOWA 1812

SEBASTOPOL 1855-1859 - LA MARNE 1914 - VAUQUOIS 1915 - NOYON 1918

Son drapeau aux deux couleurs aurore et noir porte la devise " Plutôt mourir que faillir " à laquelle il est toujours resté fidèle. Le régiment de la Tour d'Auvergne est l'une des deux seules formations françaises, avec le 11ème régiment de chasseurs, a avoir tenu le créneau pendant près d'un demi-siècle sur le front le plus exposé de la guerre froide jusqu'à sa dissolution " FERME POUR CAUSE DE VICTOIRE ", le 14 septembre 1994. Il sera en 1995 recréé à Vincennes en régiment de réserve avec des éléments dérivés du 24ème RI d'active. Le 46ème RI est deux fois décoré de la croix de guerre avec une palme pour les campagnes 1914-1918 et de 1939-1945, de la médaille d'or de Milan et depuis 1994 des flammes de la République Fédérale Allemande et de la ville de Berlin.

Le 11ème régiment de chasseurs

Les volontaires étrangers de Wurmser, troupes mixtes de cavaliers et de fantassins, levés par le maréchal de Soubise en 1762, forment en 1763 une légion à quatre escadrons. En 1788, sous l'impulsion du comte de Brienne, les chasseurs de Gévaudan, créés en 1779 par réunion des escadrons de la légion de Soubise, prennent le titre de " Chasseurs de Normandie " et deviennent 11ème régiment de chasseurs à cheval.

De 1791 à 1815, le 11ème régiment de chasseurs à cheval va participer presque sans interruption à toutes les campagnes de la révolution de l'Empire. Il charge à Valmy et à Jemmapes (1792). Il est à Neerwinden, à Maubeuge, à Wattignes (1793) et contribue à la victoire de Fleurus en 1794. Le 3 décembre 1800, il charge quatre fois consécutives à Hohenlinden et enlève la décision. En 1805 il s'illustre à Ulm et à Austerlitz, en 1806 à Iéna et Lubeck. Le 22 novembre 1806, il défile victorieusement devant l'empereur à Berlin. En mai 1807, après les durs combats d'Eylau puis de Friedland, le général Lasalle au cours d'une revue passée à Elbling par l'empereur, présente le 11ème régiment de chasseurs à cheval par cette phrase qui va devenir une devise : " Sire, voilà les bons ".

En août 1949, le 11ème groupe d'automitrailleuses est formé à partir de deux escadrons détachés à Berlin du 11ème régiment de chasseurs d'Afrique stationné à Lachen-Speyerdorf. Il deviendra le 1er mars 1951, le 11ème groupe d'escadrons de chars moyens et le 1er janvier 1955 le 11ème régiment de chasseurs à cheval, puis enfin le 1er juin 1963 le 11ème régiment de chasseurs. L'étendard du 11ème régiment de chasseurs à cheval est perçu en dépôt le 1er septembre 1949.

L'effectif total du régiment fût d'environ 450 hommes. La presque totalité des militaires du rang et d'une partie des cadres furent des appelés du contingent. Spécialisé dans le combat antichar en zone urbaine, le régiment sera successivement équipé depuis 1949, d'automitrailleuses M8, de chars Sherman M4A1, d'AMX 13 tonnes canon de 75 mm puis de 90 mm et à partir de 1978 de chars moyens AMX 30 tonnes B.

A ses trois escadrons de combat comportant chacun treize engins blindés, se joignent ceux de commandement et d'instruction. Le centre équestre de garnison (CEMFB) y sera rattaché. Le 11ème chasseurs fût jumelé avec la commune de Reinickendorf en 1963, avec laquelle il a entretenu des liens de solide amitié.

La 110ème compagnie du génie

La 110ème compagnie du génie, appui indispensable des deux régiments, est issue de la section créée a Berlin en 1969. Dès 1945, le génie français poursuit les travaux de remise en état du quartier Napoléon. Ces réfections s'échelonneront sur une dizaine d'années en partie à cause du blocus de 1948-1949. Emanation de la 1ère compagnie du 10ème régiment du génie de Spire, elle prendra le nom de 110ème compagnie du génie le 1er août 1985. Jusqu'au 15 mars 1990, date de son rattachement au groupement de soutien des forces, elle assurera la mission " Combat " de la direction du génie.

La mission militaire française de liaison (MMFL)

Dans l'immédiat après guerre, en 1946-1947, trois accords bilatéraux sont passés entre, d'une part, le commandement soviétique et, d'autre part, chacun des trois commandements des forces américaines, britanniques et françaises occupant l'Allemagne. Ces accords visaient à échanger, sur la base de la stricte réciprocité, des missions militaires de liaison auprès de chaque commandement en chef.

La MMFL était installée à Potsdam, dans quatre ou cinq grandes villas bourgeoises réquisitionnées par les Soviétiques. Dès la première année, la situation et les conditions de vie des missionnaires, et surtout de leurs familles se dégradèrent.

En premier lieu, la vie était extrêmement austère. Les rations alimentaires fournies par les Soviétiques ne correspondaient pas aux normes, ni aux goûts des Français. L'isolement de cette petite colonie française, privée de distraction dans une ville allemande ruinée par la guerre, était aggravé par un sentiment d'insécurité.

Mais le plus préoccupant était la montée des tensions entre l'URSS et les occidentaux au sujet du statut de l'Allemagne. Ces tensions culminèrent avec le blocus de Berlin-Ouest par les Soviétiques. Les alliés répondirent par un pont aérien de juin 1948 à mai 1949. Dans le même temps, les Soviétiques consacraient la partition de l'Allemagne en créant dans leur zone d'occupation, la république démocratique allemande (RDA en français, DDR en allemand), proclamée le 7 octobre 1949. Il est rapidement apparu que les missions alliées étaient sous la surveillance des services de sécurité soviétiques (écoutes téléphoniques, micros dans les villas, utilisation du personnel de maison allemand, filatures, etc...). Aussi le rapatriement vers Berlin-Ouest des familles et de la partie confidentielle de la MMFL a été décidé dès le début des années cinquante. Le secteur français de Berlin (CSFB) pris alors en charge le soutien de la mission et des familles.

Le groupement de services

En 1968, une nouvelle structure est donnée aux forces françaises de Berlin avec la création d'un groupement des forces aux ordres du colonel adjoint pour le commandement des troupes et services du secteur français de Berlin. Ce groupe prendra l'appellation de groupement de soutien le 1er juillet 1991. Cette formation assurera le soutien administratif et technique de l'ensemble du groupement des forces françaises stationnées à Berlin.

La fonction " Soutien " regroupe l'ensemble des services qui permettront d'assurer le bon fonctionnement du Quartier Napoléon. L'entretien des infrastructures et la mise en œuvre des installations techniques dépendront de la direction du génie. Les déplacements (bus, véhicules et train militaire relèveront de la direction des transports et de la circulation de Berlin (DTCB). L'alimentation et l'habillement seront du ressort du 501ème établissement mixte des subsistances et de l'habillement (EMSH). D'autres services ayant des missions spécifiques compléteront cette structure. Parmi eux, on peut citer le centre hospitalier des armées Pasteur (CHA), le bureau payeur, le bureau postal (BPM 600) en place depuis 1945, la direction du matériel (DDM), la direction des télécommunications et systèmes d'information (DTSI) dont la 11ème compagnie légère de transmissions (11ème CLT) dont l'émetteur de la radio française (France Inter) à Berlin était située dans la cité Foch. 

La gendarmerie

Un détachement de gendarmerie française est présent à Berlin depuis le 3 juillet 1945, administré par la 1ère légion de gendarmerie d'occupation de Neustadt. Le 14 avril 1946, un détachement de la garde républicaine vient renforcer ces forces. A compter du 5 juillet 1946, le détachement de gendarmerie est créé. Il comprend un état-major, une section de gendarmerie et un escadron de sécurité stationné au camp Foch. L'effectif total est de 291 officiers, gradés et gendarmes. La compagnie prévôtale est dispersée dans les différents quartiers du secteur français et les deux escadrons de sécurité entre le camp Foch et le Quartier Napoléon.

En 1948, lors du blocus de Berlin, le détachement est renforcé d'un escadron. Ses effectifs montent à 372 hommes. Depuis octobre 1968, l'escadron de sécurité est renforcé par une compagnie d'élèves gendarmes et il y a environ 300 officiers, gradés et gendarmes (dont 132 élèves gendarmes casernés dans l'enceinte du Quartier Napoléon) jusqu'en 1991 année de la dissolution du détachement de gendarmerie.

Les missions qui leur sont confiées comprennent la sécurité des troupes, la police générale du secteur français et la surveillance des installations et des terrains sous contrôle du groupement militaire. Ainsi les gendarmes sont présents aux trois points de contrôle alliés (Alpha, Bravo et Charlie) et le long du mur lors de patrouilles quotidiennes. Ils fournissent également les escortes des hautes personnalités et les piquets d'honneur. Ils sont encore chefs de convoi lors des déplacements du train militaire français de Berlin (TMFB) , accompagnent les gros convois militaires se rendant et rentrant de manœuvre par les couloirs routiers et ferroviaires d'accès à Berlin.

Ils avaient aussi pour mission des tours de garde à la prison militaire de Spandau depuis 1947 dans l'ordre suivant : anglais, français, russe et américain jusqu'à l'affrontement américano-russe de 1961 pour être poursuivit ainsi : russe, français, américain et anglais jusqu'en août 1987.

La compagnie gendarmerie de Berlin sera équipée de véhicules allemands comme le reste des forces. Il y avait des motos BMW, des fourgons d'intervention VW, des camions Unimog et Mercédès. Seul l'armement reste français avec des AML 60 Panhard.

A compter du 1er septembre 1991, avec la chute du mur et la réunification, la plupart des missions qui leur étaient assignées deviennent caduques. Il est créé un détachement prévôtal à 15 officiers, gradés et gendarmes. L'escadron de sécurité et la compagnie d'élèves gendarme sont dissoutes. Il y avait également sur la base aérienne 165, un détachement de gendarmerie de l'air.

La base aérienne 165

Dès 1945, un faible détachement d'officiers et de sous-officiers de l'armée de l'air est présent au sein de l'office militaire de sécurité de Berlin. A la date du 26 juin 1948, début du pont aérien résultant du désaccord entre les puissances occidentales et soviétiques, l'accroissement rapide du trafic aérien sur les pistes de Gatow en secteur britannique et de Tempelhof en secteur américain incitent les alliés a créer un terrain d'aviation en secteur français. L'idée envisagée fin 1945 d'utiliser la plaine de Stolpe près de Frohau est abandonnée le 26 juillet 1948. Les trois gouverneurs de Berlin effectuent une courte reconnaissance au champ de tir de Tegel. Les travaux commencent quelques jours plus tard sous la forme d'une coopération franco-américaine.

Apprenant la construction de Tegel, les Soviétiques exigent le retrait des troupes françaises installées à Stolpe. Elles quitteront le site le 18 décembre 1948. La base aérienne située au nord-ouest du quartier Napoléon sera inaugurée en un temps record.

En 1960, les services de la compagnie Air France sont transférés de l'aérodrome de Tempelhof à Tegel. La base aérienne 165 sera créée le 1er août 1964. La mission de son personnel est double. Elle consiste à gérer la base et a assurer l'exploitation opérationnelle de l'aérodrome civil. Le 1er mai 1968, le trafic charter est transféré à Tegel. Les nouvelles installations de Tegel-sud sont inaugurées le 23 octobre 1974 et deviennent opérationnelles le 1er novembre de la même année

Avec un trafic supérieur à celui de Nice, Tegel troisième aéroport français après Roissy et Orly comptera 180 mouvements d'avions par jour, 4 millions et demi de passagers en 1988. Notre armée de l'air en assure le la direction et le contrôle aérien. Ce sont les civils et les militaires français qui assureront le contrôle de l'ensemble du trafic aérien civil berlinois à partir du 1er septembre 1975 où celui-ci est entièrement transféré à Tegel.

Aéroport international implanté en secteur français, sa responsabilité constituera un volet important de la mission des troupes françaises. Ce point névralgique sera particulièrement protégé par les forces françaises. Les unités de combat s'entraîneront à sa défense. Les fantassins du 46ème RI sont en position de défense des approches du terrain, les blindés AMX du 11ème RC et les VAB du 46ème RI sont en protection rapprochée de l'aérogare et des installations techniques, en protection aérienne des pistes. Chargée du soutien des unités air stationnées à Berlin, la base aérienne 165 aura en outre assuré jusqu'au 3 octobre 1990, le fonctionnement de l'aéroport, plate-forme aéronautique parfaitement équipée et disposant d'une infrastructure technique de haut niveau.

Le personnel français restera en place jusqu'au 31 décembre 1992, à la demande des autorités allemandes, sous le nom d'unité française du service à la navigation aérienne (UFSNA). Il assurera la transition avant la prise en main définitive de l'aéroport international de Berlin-Tegel par le personnel civil allemand.

La base aérienne 165 aura détenu en dépôt le drapeau de la 21ème Escadre de Bombardement. En mars 1994, ce drapeau recevra les flammes de l'armée de la république fédérale allemande et celle de la ville de Berlin.

Mémorial " Berlin dankt Frankreich " (Berlin remercie la France)

A l'occasion du 10ème anniversaire du départ des troupes d'occupation et de protection de Berlin et de l'Allemagne, un dépôt de gerbes eut lieu au mémorial " Berlin dankt Frankreich " situé devant l'entrée de l'ex quartier Napoléon le samedi 12 juin 2004.